L’informalité de l’informel : la rupture sociale de la pandémie au Brésil (traduction)

Il est relativement rare de lire des textes critiques qui ne reprennent pas les mêmes affirmations théorico-historiques qui passent à la moulinette de leur propre corpus théorique les faits et évènements quitte à les tordre dans tous les sens. Ici Maurilio Lima Botelho ne se livre à aucune incantation sur l’unité de classe à trouver ou à retrouver. Il part de la situation brésilienne réelle de fractionnement de ce qu’on appelait auparavant le prolétariat. Non pas un fractionnement politique ou organisationnel, mais en premier lieu structurel puisque c’est la centralité du travail qui entre en crise et pose directement la question de la reproduction des rapports sociaux et non plus seulement celle de leur gestion plus ou moins démocratique (le projet Lula en quelque sorte). Sans l’exprimer explicitement ce texte permet aussi de comprendre comment un personnage comme Bolsonaro a pu profiter des faiblesses de l’analyse des forces de gauche.
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