Sur la technique (et les nouvelles technologies) dans la société capitalisée

Faisant suite à trois billets sur ce blog (Les transformations technologiques du capital, état des lieux et incidences; Le capitalisme de plate-forme; Travail, activité générique et nouvelles technologies) nous vous signalons la publication sur notre site d’un texte complémentaire de J.Wajnstejn intitulé  :

Sur la technique (et les nouvelles technologies) dans la société capitalisée.

Tout en tenant compte des discussions précédentes et des interventions écrites plus descriptives auxquelles elles donnèrent lieu, cet article s’essaie à une réflexion critique qui tienne à distance aussi bien les positions sur un « système technique » autonome et ses dérives anti-industrialistes que les positions « progressistes » traditionnelles marxistes rénovées au filtre des nouvelles technologies.

Quelques réactions à la suite de « Not in my name » d’A.Jappe

Ce texte d’Anselm Jappe aurait dû faire l’objet de quelques remarques de ma part (JW) mais les lettres qui suivent montrent que le projet en fut abandonné. Plus d’un an après il m’apparaît utile de représenter tout ça en l’introduisant.

La notion de « masque de caractère » que Marx utilisait ne nous est pas étrangère puisque, très prisée en RFA dans les années 1970, elle fut reprise plusieurs fois au début de Temps critiques, par Bodo Schulze, dans sa perspective d’un « capital automate ». Une perspective que nous avons progressivement abandonnée à partir du n° 8 pour poser la question de la nécessité ou non de l’intervention politique d’une part et celle de la puissance du capital d’autre part, les rapports sociaux d’exploitation ne nous paraissant plus rendre compte de la globalité du processus de domination en cours. C’est une voie que nous avons continué d’explorer, surtout à partir du n°15 et du livre Après la révolution du capital quand nous avons voulu analyser le redéploiement de l’ancien État-nation dans sa forme réseau plus récente au sein de ce que nous avons décrit comme les trois niveaux de la domination du capital. Non pas donc un capital toujours plus impersonnel, mais un capital comme pouvoir pour reprendre le titre du livre de Nitzan et Bichler. Lire la suite →

4ème de couverture Temps Critiques n°16

Le capital, dans ses nouvelles tendances, s’appuie sur une organisation en réseaux où les flux de matière et d’énergie ne dépendent pas seulement de la logique du profit, mais aussi des jeux de puissance au sein de ces réseaux. Aujourd’hui, l’État a perdu l’autonomie relative qui était la sienne dans la société de classes.

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