Rectification sur les interprétations au texte, l’islamisme radical n’est pas un nouveau fascisme

L’objectif de mon texte précédant était de s’opposer au racialisme, aujourd’hui utilisé par des courants favorables à l’Islam radical comme le PIR et les théoriciens post-coloniaux. Si le titre qui fut choisi finalement pour le blog après discussion avec l’équipe de Temps Critiques fut :« L’islamisme radical n’est pas un nouveau fascisme » constituait certes un signifiant général, de mon point de vue interne au texte, il faisait nécessairement parti de l’ensemble du développement qui était néanmoins plus centré sur cette question du racialisme. Keep reading →

Au fil de quelques lectures : islamisme, fascisme, choc des civilisations, religions…

Depuis qu’ils pensent trouver dans l’islamisme militant un produit de remplacement à leur ancienne eschatologie marxiste, des individus se réclamant de la Gauche ou de l’extrême gauche rejettent toute analyse qui mette en rapport djihadisme offensif et a fortiori terroriste et religion musulmane. Pour eux toutes les causes du phénomène sont extérieures à l’Islam, à ses traditions, à son histoire et à son actualité. Les médias ne sont d’ailleurs pas en reste qui évitent la critique des religions en général, défendent une laïcité ouverte à tous les vents et, pour faire bonne mesure, n’osent même pas, dans leurs articles, écrire le terme « d’État islamique », se contentant de citer l’acronyme arabe Daech suivi des initiales (EI)1. Voyons cela plus en détail. Keep reading →

  1.  – Bien sûr, que pour l’instant, l’EI n’existe qu’en tant qu’organisation (et encore, certains comme Olivier Roy n’y voient que le produit d’un grand fantasme de l’organisation islamiste elle-même au prétexte que la vision du futur de Daech serait hautement improbable et comme si ça rendait virtuelles ses actions actuelles) et pas en tant qu’État, mais il n’empêche qu’il y a bien là un usage langagier d’euphémisation typique du discours politiquement correct. []