A partir du n°16 de Temps Critiques – Discussion avec le groupe « soubis »

Réunion du groupe autour de la liste « Soubis » (Socialisme ou barbarie) . Invité : J. Wajnsztejn à l'occasion de la sortie du n°16 de la revue Temps critiques

JW: Je pourrais commencer en répondant à certaines questions que Nicole m’avait, il y a quelque temps, formulées par écrit, et notamment celle-ci: comment, à Temps critiques, expliquez-vous l’offensive visant à faire baisser la part de la plus-value cédée en salaires si le rôle du travail est devenu si insignifiant dans la formation de la valeur ? Keep reading →

Une lecture insurrectionnaliste de l’autonomie italienne

Commentaire critique du livre de Marcello Tari : Autonomie ! Italie, les années 70 (éd. La Fabrique, 2011)

Le livre est intéressant d’abord d’un point de vue factuel, mais aussi parce qu’il intègre de bonnes citations dont certaines assez peu connues comme celle de F. Piperno sur le mouvement de refus du travail ou celle de L. Castellano à son procès pour dénoncer la théorie du complot. Enfin, le livre marque bien la césure que représente le mouvement de 1977 par rapport au mouvement qui l’a précédé entre 1968 et 1973. « S’il y eut rupture en 1977, c’est que pour la première fois un mouvement révolutionnaire moderne ne se définissait pas à partir des catégories de l’économie politique ni en tant que Sujet : c’est pourquoi il échappait à toute capture » (p. 216). Mais s’il marque la rupture, il ne néglige pas pour autant ses prémisses en le rattachant historiquement à la théorie opéraïste et à ses auteurs principaux Tronti et Negri. Keep reading →

Feu sur le quartier général des indignés ?

Le présent texte de C.Gzavier renvoi à celui de Clément Homs : De quoi l’indignation est-elle le nom ? Au coeur de la société capitaliste, une nécessaire rupture.

Les indignés seraient prisonniers du mirage de la politique bourgeoise

La politique que les indignés voudrait infléchir serait fondamentalement « bourgeoise » ce qui grèverait immédiatement leur action. On a l’impression avec cette affirmation d’être renvoyé à des réflexes militants très traditionnel du type de ceux utilisés quand on ne sait plus quoi dire pour dénigrer un adversaire politique. Cela représenterait une régression théorique par rapport aux acquis anti-politiques des mouvements révolutionnaires !

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