Dynamique de l’espace capitaliste

Cet ensemble de lettres autour des notions de territorialisation/déterritorialsation est ici réintroduite de façon fortuite à partir d’une toute autre question mais il se trouve que cela a fait resurgir des questionnement et discussions menées il y a maintenant plus de deux ans (mai 2013). Ces discussions sont disponibles sur notre blog dans l’échange :

La double voie – partie 1

À noter aussi sur ces points l’article de Philippe Pelletier dans le Libération des géographes daté du premier octobre 2015 dans lequel il appréhende les ZAD comme une tentative de dépasser la contradiction que représenteraient des « territoires utopiques ». Keep reading →

Retour sur les événements de janvier 2015 à Paris

Échanges à partir du texte de M.Vincent retour sur « janvier 2015 » présent sur son site L’herbe entre les pavés.
Ce texte qui prolonge notre supplément L’être humain est la véritable communauté des hommes. Quelques dits sur l’événement de janvier 2015 à Paris, représente une appréhension de l’événement à partir d’un autre point de vue mais qui n’en est pas moins intéressant. Intéressant en lui-même d’abord puisqu’elle rompt avec le discours ambiant de l’extrême gauche par rapport à la religion en général et à l’islamisme radical en particulier, même si nous pouvons juger cette analyse sommaire (JG) ou inadéquate parce que rationaliste (BP)  ; intéressante ensuite parce qu’elle nous amène à nous questionner sur les différentes formes d’imaginaire social (BP- Georges, JG) et la tension individu/communauté (JW). Keep reading →

Correspondances autour des événements de janvier 2015

Cet ensemble de courriers correspond aux échanges qui ont eu lieu entre nous suite aux événements tragiques des 7 et 8 janvier 2015. Leur point de départ est une réaction à un tract que la librairie La Rétive d’Alès a mis en circulation. Son contenu et sa forme nous sont apparus très emblématiques de nombreux autres tracts ou textes en provenance des milieux dits radicaux. En effet, la plupart et quelles que soient leurs différences, partent d’une sorte de négation de l’événement ou au moins d’un déni pour n’en analyser que les causes supposées ou n’envisager que leurs conséquences en fonction de leurs présupposés théoriques.

Nous préférons faire l’inverse (ou en tout cas essayer) : partir des faits et de l’événement pour en apprécier la nature et y confronter nos perspectives théoriques.

Nous reproduisons intégralement ici ce tract puis les échanges qui ont suivi et que nous avons ordonnés en trois parties pour en facilité la lecture. Keep reading →

Retour sur le Salon des éditions libertaires de novembre 2014

Comme chaque année, les organisateurs du Salon des éditions libertaires de Lyon demande un retour aux participants. Nous publions ici notre réponse qui va au-delà de la demande de départ qui a plutôt pour objet des points techniques (l’accueil, l’emplacement, la nourriture, etc.). Notre réponse propose une interprétation politique précise et globale des événements de ce dernier SEL.

Bonne lecture Keep reading →

Rencontre/Débat à la librairie La Gryffe – 6 décembre 2014 15h

Sur le livre Rapports à la nature, sexe, genre et capitalisme (Ed. Acratie, 2014).

Librairie La Gryffe, 5 rue Sébastien Gryphe, Lyon 7e.

Ce livre tente une analyse politique des idéologies du genre, au delà des controverses entre une conception conservatrice, normative et mythique de la nature humaine et une autre, néo-moderniste, ne la percevant que sous sa forme sociale construite qui a perdu tout rapport avec l’idée première de genre humain. Appuyée sur des références historiques, philosophiques et anthropologiques, cette analyse se réclame d’une « théorie critique » (développée par ailleurs dans la revue Temps critiques) de la « société capitalisée ». Dans cette perspective, le rapport social capitaliste a puisé dans les mouvements particularistes de libération qui ont suivi l’assaut révolutionnaire des années soixante du vingtième siècle une nouvelle dynamique, révolutionnant l’ordre ancien, qui conduit aujourd’hui à l’émergence d’un individu egogéré dont les pratiques et les valeurs ne semblent plus relever que de questions de choix.

Comment est-on passé d’analyses en termes d’universalité et de générécité (« l’Internationale sera le genre humain ») à celles en termes de genres masculin et féminin ?

C’est ce à quoi essaie de répondre le livre de J. Wajnsztejn.