Plus-value, plusvaleur, survaleur : les enjeux d’une conceptualisation.

Plus-value et survaleur : analogie et/ou antinomie ?
Excursus à partir de citations, commentaires, critiques, dans Temps Critiques et ailleurs

Point de départ : Question de J.Wajnsztejn à J.Guigou (mèl du 02 février 2013)

« Plusieurs fois mais je ne sais où, tu emploies le terme de survaleur en disant pourquoi il convient mieux que plus-value. Tu peux me dire pourquoi ? C’est par rapport à Vincent R. qui me dit, dans un courrier, que JP. Lefebvre qui a établi une traduction des Grundrisse qui fait autorité, a, lui, fait disparaître le terme de plus-value en le traduisant par survaleur. Est-ce que c’est ce que tu veux dire ? Dans mon souvenir il me semble qu’il s’agissait d’autre chose… » Keep reading →

Retour sur les événements de janvier 2015 à Paris

Échanges à partir du texte de M.Vincent retour sur « janvier 2015 » présent sur son site L’herbe entre les pavés.
Ce texte qui prolonge notre supplément L’être humain est la véritable communauté des hommes. Quelques dits sur l’événement de janvier 2015 à Paris, représente une appréhension de l’événement à partir d’un autre point de vue mais qui n’en est pas moins intéressant. Intéressant en lui-même d’abord puisqu’elle rompt avec le discours ambiant de l’extrême gauche par rapport à la religion en général et à l’islamisme radical en particulier, même si nous pouvons juger cette analyse sommaire (JG) ou inadéquate parce que rationaliste (BP)  ; intéressante ensuite parce qu’elle nous amène à nous questionner sur les différentes formes d’imaginaire social (BP- Georges, JG) et la tension individu/communauté (JW). Keep reading →

Critique du « dépassement » – Partie IV – raison, totalité et universalité

Quatrième partie de l’échange dont la source se trouve dans la proposition d’éditorial de Jacques Wajnsztejn pour le n° 17 de la revue : « Sur la politique du capital ».


Bernard,

Je (JW) repartirai du point d’arrivée de la lettre de Bernard (cf. partie III de la correspondance sur le blog). Il n’y a pas un corpus figé de Temps critiques et d’ailleurs Laurent ne s’y réfère pas puisqu’il ne connaît la revue que depuis le n°16 et que les références communes qu’on possède sont celles des groupes informels de la gauche communiste des années 1970 (Négation et Crise Communiste + Invariance) donc bien antérieures au projet de la revue. Keep reading →

Correspondances autour des événements de janvier 2015

Cet ensemble de courriers correspond aux échanges qui ont eu lieu entre nous suite aux événements tragiques des 7 et 8 janvier 2015. Leur point de départ est une réaction à un tract que la librairie La Rétive d’Alès a mis en circulation. Son contenu et sa forme nous sont apparus très emblématiques de nombreux autres tracts ou textes en provenance des milieux dits radicaux. En effet, la plupart et quelles que soient leurs différences, partent d’une sorte de négation de l’événement ou au moins d’un déni pour n’en analyser que les causes supposées ou n’envisager que leurs conséquences en fonction de leurs présupposés théoriques.

Nous préférons faire l’inverse (ou en tout cas essayer) : partir des faits et de l’événement pour en apprécier la nature et y confronter nos perspectives théoriques.

Nous reproduisons intégralement ici ce tract puis les échanges qui ont suivi et que nous avons ordonnés en trois parties pour en facilité la lecture. Keep reading →

Recension sans privilège

Nous reproduisons, ci-dessous, deux articles de Marie-Claire Calmus pour leurs rapports avec le livre de J.Wajnsztejn Rapports à la nature, sexe, genre et capitalisme et ce qu’il implique. Le premier texte est une des (rares) recensions du livre (l’OCL en a aussi produit une dans leur journal Courant Alternatif) dans la revue l’Émancipation. Le second texte rejoint nos préoccupations sur la réception actuelle des livres touchant au questions sur les théories du genre de façon critique. Pour exemple, on constatera que la simple annonce de notre débat à la librairie Publico de la FA à Paris (voir sur ce blog) n’a pas été acceptée par Paris-Luttes Info.

Bonne lecture

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Rencontre/Débat à la librairie La Gryffe – 6 décembre 2014 15h

Sur le livre Rapports à la nature, sexe, genre et capitalisme (Ed. Acratie, 2014).

Librairie La Gryffe, 5 rue Sébastien Gryphe, Lyon 7e.

Ce livre tente une analyse politique des idéologies du genre, au delà des controverses entre une conception conservatrice, normative et mythique de la nature humaine et une autre, néo-moderniste, ne la percevant que sous sa forme sociale construite qui a perdu tout rapport avec l’idée première de genre humain. Appuyée sur des références historiques, philosophiques et anthropologiques, cette analyse se réclame d’une « théorie critique » (développée par ailleurs dans la revue Temps critiques) de la « société capitalisée ». Dans cette perspective, le rapport social capitaliste a puisé dans les mouvements particularistes de libération qui ont suivi l’assaut révolutionnaire des années soixante du vingtième siècle une nouvelle dynamique, révolutionnant l’ordre ancien, qui conduit aujourd’hui à l’émergence d’un individu egogéré dont les pratiques et les valeurs ne semblent plus relever que de questions de choix.

Comment est-on passé d’analyses en termes d’universalité et de générécité (« l’Internationale sera le genre humain ») à celles en termes de genres masculin et féminin ?

C’est ce à quoi essaie de répondre le livre de J. Wajnsztejn.