Débat « une société sans argent » et quelques remarques préalables

A la suite, le contenu préparé à l’occasion du débat du 3 octobre 2015 à la Parole Errante sur Montreuil mais aussi les commentaires préparatoires de J.Wajnsztejn. La question de la rupture avec l’argent a souvent été débattue dans les années 70/80 par des groupes de l’ultragauche. Comme Temps critiques l’a ensuite exprimé dans « Crise financière et capital fictif » le développement du capital fictif s’exprime d’une façon structurelle et non conjoncturelle.

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Dynamique de l’espace capitaliste

Cet ensemble de lettres autour des notions de territorialisation/déterritorialsation est ici réintroduite de façon fortuite à partir d’une toute autre question mais il se trouve que cela a fait resurgir des questionnement et discussions menées il y a maintenant plus de deux ans (mai 2013). Ces discussions sont disponibles sur notre blog dans l’échange :

La double voie – partie 1

À noter aussi sur ces points l’article de Philippe Pelletier dans le Libération des géographes daté du premier octobre 2015 dans lequel il appréhende les ZAD comme une tentative de dépasser la contradiction que représenteraient des « territoires utopiques ». Keep reading →

Le criticisme est-il curatif ou antiseptique ?

Le texte qui suit est une réponse de B.Pasobrola au dernier texte de J.Wajnsztzejn et Laurent Partie IV de la critique du dépassement : « raison, totalité et universalité » publié sur ce blog dans la série de texte suivant :

Partie I – Puissance du capital et captation
Partie II – Dépassement, englobement et couple imaginaire/rationnel
Partie III – Temps et durée, rationalisation et autonomie
Partie IV – raison, totalité et universalité.

De cette série d’interventions autour de la notion de dépassement, B.Pasobrola note l’impossibilité qu’auraient JW et L. à se passer justement de cette conception hégélo-marxiste de l’Aufhebung. Il relève, dans leur derniére intervention : « Raison, totalité et universalité » (partie IV), un attachement à Hegel et sa raison dans l’Histoire alors qu’il propose pour sa part un détachement de cette lecture rationaliste à partir de C.Castoriadis et son approche en terme d’imaginaire social.

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Social-historique ou imaginaire social

Suite d’échanges qui apprécie différemment le legs des écrits de C.Castoriadis. Interrogations donc sur ce qu’il est possible de retenir de ces écrits qu’ils soient issus de la revue Socialisme ou barbarie (sous les pseudo de Chaulieu puis Cardan) qui reste pour nous une référence critique même si elle doit être appréciée dans ses forces et limites, mais aussi de livres comme Les carrefours du labyrinthe (signés Castoriadis) qui posent des problèmes importants à propos du concept d’imaginaire social d’une part et nous renvoient d’autre part à notre discussion plus générale autour de notre héritage hégéliano-marxiste, des questions de continuité et discontinuité historiques etc.

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Plus-value, plusvaleur, survaleur : les enjeux d’une conceptualisation.

Plus-value et survaleur : analogie et/ou antinomie ?
Excursus à partir de citations, commentaires, critiques, dans Temps Critiques et ailleurs

Point de départ : Question de J.Wajnsztejn à J.Guigou (mèl du 02 février 2013)

« Plusieurs fois mais je ne sais où, tu emploies le terme de survaleur en disant pourquoi il convient mieux que plus-value. Tu peux me dire pourquoi ? C’est par rapport à Vincent R. qui me dit, dans un courrier, que JP. Lefebvre qui a établi une traduction des Grundrisse qui fait autorité, a, lui, fait disparaître le terme de plus-value en le traduisant par survaleur. Est-ce que c’est ce que tu veux dire ? Dans mon souvenir il me semble qu’il s’agissait d’autre chose… » Keep reading →

Quelques réactions à la suite de « Not in my name » d’A.Jappe

Ce texte d’Anselm Jappe aurait dû faire l’objet de quelques remarques de ma part (JW) mais les lettres qui suivent montrent que le projet en fut abandonné. Plus d’un an après il m’apparaît utile de représenter tout ça en l’introduisant.

La notion de « masque de caractère » que Marx utilisait ne nous est pas étrangère puisque, très prisée en RFA dans les années 1970, elle fut reprise plusieurs fois au début de Temps critiques, par Bodo Schulze, dans sa perspective d’un « capital automate ». Une perspective que nous avons progressivement abandonnée à partir du n° 8 pour poser la question de la nécessité ou non de l’intervention politique d’une part et celle de la puissance du capital d’autre part, les rapports sociaux d’exploitation ne nous paraissant plus rendre compte de la globalité du processus de domination en cours. C’est une voie que nous avons continué d’explorer, surtout à partir du n°15 et du livre Après la révolution du capital quand nous avons voulu analyser le redéploiement de l’ancien État-nation dans sa forme réseau plus récente au sein de ce que nous avons décrit comme les trois niveaux de la domination du capital. Non pas donc un capital toujours plus impersonnel, mais un capital comme pouvoir pour reprendre le titre du livre de Nitzan et Bichler. Keep reading →

Retour sur les événements de janvier 2015 à Paris

Échanges à partir du texte de M.Vincent retour sur « janvier 2015 » présent sur son site L’herbe entre les pavés.
Ce texte qui prolonge notre supplément L’être humain est la véritable communauté des hommes. Quelques dits sur l’événement de janvier 2015 à Paris, représente une appréhension de l’événement à partir d’un autre point de vue mais qui n’en est pas moins intéressant. Intéressant en lui-même d’abord puisqu’elle rompt avec le discours ambiant de l’extrême gauche par rapport à la religion en général et à l’islamisme radical en particulier, même si nous pouvons juger cette analyse sommaire (JG) ou inadéquate parce que rationaliste (BP)  ; intéressante ensuite parce qu’elle nous amène à nous questionner sur les différentes formes d’imaginaire social (BP- Georges, JG) et la tension individu/communauté (JW). Keep reading →